William Klein au mac de montélimar
Le Musée d’art contemporain de Montélimar présente, pour la première fois en France depuis la disparition de l’artiste, une exposition rétrospective de William Klein (New York 1926 – Paris 2022). Réunissant plus de deux cent cinquante œuvres, tirages d’époque, impressions grand format, documents d’archives, livres, extraits de films, elle présente Klein peintre, photographe et cinéaste.
Intervenant(s)
Pierre Sapet
Joan Puyraimond
Raphaëlle Stopin
FPNY
Pierre Klein
Emplacement(s)
Musée d’art contemporain
Montélimar (26)
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Description
De tous les termes résumant la place centrale tenue par William Klein dans le paysage des arts visuels d’après-guerre à nos jours, choisissons celui de « monument ». L’image architecturale sied bien à l’artiste qui rêvait d’un art total gagnant les murs de la cité, comme lui avait enseigné Fernand Léger. Élaborée sur cinq décennies, l’œuvre construite est monumentale : par la quantité des médiums abordés et des supports investis, par l’échelle dans laquelle l’artiste s’est employé à la développer. De l’image fixe au cinéma, de la page du livre, à celle du magazine puis à l’écran de cinéma, William Klein n’a cessé de regarder son temps et d’en faire le récit, s’autorisant toujours à en réinventer les modes de narration.
William Klein est né en 1926, soit cent ans après l’invention de la photographie. Des années 1920 à notre XXIe siècle, du premier appareil compact des années vingt à ce petit rectangle plat que l’on a en poche cent ans plus tard, l’image fixe et animée auront été marquées par une succession d’inventions, visant à rendre leur réalisation et leur diffusion toujours plus accessible. Dès leur naissance, photographie et cinéma ont ainsi leurs destins liés au progrès technique, à l’industrie qui les portent et ainsi à l’ambition de joindre les masses. C’est précisément cette nature ambivalente de l’image, prise entre art et mass media, cet art des foules, que William Klein, en examinant tous les ressorts, n’aura de cesse de convoquer dans son œuvre. À l’heure des réalités alternatives, deep fake et créations issues de l’intelligence artificielle, la persistance du caractère contemporain de l’œuvre de Klein frappe.
PLAY PLAY PLAY invite à suivre l’artiste sur les terrains artistiques, médiatiques, politiques qu’il a arpentés pendant plus de cinquante ans et sur lesquels il n’a cessé de remettre en jeu les modes de représentations.
Le parcours engage le spectateur d’aujourd’hui à (re)vivre, au gré des mouvements et regards des enfants romains et tokyoïtes ou du géant Ali, un siècle marqué —pour le meilleur et pour le pire— par l’emprise de l’image médiatique, et invite à apprécier la résonnance contemporaine de l’œuvre léguée.
Of all the terms to sum up the central place held by William Klein in the landscape of the visual arts from the post-war period to the present day, let’s choose ‘monument’. The architectural image is well suited to the artist who dreamt of a total art that would extend beyond the walls of the city, as Fernand Léger had taught him. Developed over five decades, the work is monumental in terms of the number of media and supports it uses, and the scale on which the artist has developed it. From the still image to the cinema, from the page of a book to that of a magazine and then to the cinema screen, William Klein has never ceased to look at his time and to tell its story, always allowing himself to reinvent the modes of narration.
William Klein was born in 1926, one hundred years after the invention of photography. From the 1920s to the 21st century, from the first compact camera in the 1920s to the small flat rectangle in our pockets a hundred years later, still and moving images have been marked by a succession of inventions designed to make them ever more accessible. From the outset, photography and cinema have had their destinies linked to technical progress, to the industry that supports them and thus to the ambition to reach the masses. It is precisely this ambivalent nature of the image, caught between art and mass media, this art of the masses, that William Klein, by examining all its springs, will never cease to summon up in his work. At a time of alternative realities, deep fakes and creations derived from artificial intelligence, the persistence of the contemporary character of Klein’s work is striking.
PLAY PLAY PLAY invites us to follow the artist through the artistic, media and political terrain he has explored over the past fifty years, and in which he has constantly challenged modes of representation.
The exhibition invites today’s viewers to (re)experience, through the movements and gazes of the Roman and Tokyo children and the giant Ali, a century marked – for better or for worse – by the hold of the media image, and to appreciate the contemporary resonance of the work bequeathed to us.
Details
Prestations
Tournage ciel et sol
Edition vidéo
Motion design
Sound design
Client
MAC Montélimar
Role
Réalisateur
Date
Janvier 2025
CONTACT
Pierre Sapet – 06 19 40 08 27
pierre.sapet@montelimar-agglo.fr